Il ne s’agit aucunement de dire ici que l’on écrit pour le Web comme on le fait pour le papier, bien au contraire. Chacune de ces rédactions repose sur des contraintes mais aussi des exigences particulières. La rédaction pour le Web, dont je vous parle régulièrement, repose sur des critères de visibilité et d’attractivité, alors que l’écriture papier peut sembler plus informative dans une première approche.
Le livre et le journal, un support de la connaissance
Inutile de remonter à l’origine de l’écriture, puisque même là d’innombrables spécialistes se déchirent dans des querelles, qui, même si elles sont passionnantes (l’épopée de Gilgamesh mériterait à elle seule qu’on s’y attarde), ne nous apportent rien ici.
L’écriture est, sous sa forme traditionnelle à savoir le livre et le périodique, une mémoire que l’on se passe de génération en génération. On prend plaisir à retrouver les écrits d’Homère ou ceux de Voltaire, comme on peut prendre du plaisir à retrouver les héros de son auteur préféré.
Pour la culture comme pour le divertissement, le support papier est alors (jusque dans des années récentes) un objet recherché et attendu. On ne peut pas acheter tous les livres, alors on les sélectionne avec soin. On peut être parfois enthousiasmé, parfois déçu mais à chaque fois, cela procède d’une réelle volonté de notre part.
Même si je parle au présent, ce rapport s’est quelque peu distendu depuis la généralisation d’Internet.
La Toile, l’écriture comme objet de consommation
Sur la Toile, l’écrit n’a pas la même vocation. Il peut aussi être informatif (Wikipédia en est un parfait exemple avec les critiques, que l’on peut lui adresser), ludique (les sites de jeux, les sites de vidéo,…), pratique (sites météo, de programme TV,…).
Mais la lecture sur la Toile s’apparente plus à une consommation de masse. On zappe d’un site à l’autre, sans avoir recherché spécialement ce site précis. Il existe bien évidemment des exceptions avec des sites de très haute tenue, recherchés pour leur savoir.
On consomme la lecture sur Internet, on ne la choisit pas (ou très rarement). Il faut donc répondre aux attentes du lecteur, sans prendre le temps de poser les questions qui sont adjacentes au thème abordé.
Elle n’est pas plus « mauvaise » que l’écriture papier mais répond à d’autres aspirations et donc s’en éloigne. La très grande majorité du contenu de la Toile est appelé à disparaitre dans l’oubli, même si on en conservera toujours une trace (à l’inverse du support papier, qui peut parfois être présent dans nos idées mais avoir disparu physiquement,…)
La rédaction, une passion des mots et une curiosité sans limites
Une chose ne change cependant pas, c’est la rédaction en elle-même. Que l’on soit journaliste, écrivain, essayiste, rédacteur web, écrivain public,…, on ne cherche qu’une chose : satisfaire ses lecteurs. Il suffit donc de connaître les attentes de son public et de s’y adapter. Ensuite, un long travail (apprendre l’orthographe et la grammaire ne se fait pas en une heure) débute, et au fil du temps on parvient à s’exprimer de la manière la plus claire et la plus simple possible.
Dans tous les cas, le rédacteur devra aussi bien se documenter, évitant ainsi les approximations ou pire les erreurs dans son texte.
Un texte bien écrit, avec un contenu fiable et intéressant et à la portée de son lectorat, voilà donc la mission d’un rédacteur, que ce soit pour le print ou le Web. J’essaie tant bien que mal d’assumer toutes ces fonctions et au vu des retours de mes clients, je peux m’enorgueillir d’être sur la bonne voie. (C’est ici, que vous devez alors cliquer pour me confier vos rédactions…il faut bien aussi apporter une dimension commerciale à ce billet).
Et vous quelle différence faites-vous entre l’écriture Web et l’écriture papier ?