Comment bien écrire ?

Comment bien écrire ? Pour le Web ou pour le Print ?

Écriture cursive, cahier d’écriture sans faute d’orthographe, maitrise de l’orthographe française ou utilisation experte d’un correcteur d’orthographe, … le Français écrit soulève de nombreuses problématiques. Bien écrire peut-il se résumer à éviter les fautes d’orthographe, ou à traquer les fautes grammaticales ? Doit-on apprendre à écrire les lettres ou apprendre l’orthographe ? A chacun sa réponse, et Éric Rédaction vous présente ma manière de voir les choses.

Comment écrire ? Une interrogation pour tous les rédacteurs

 

L’apprentissage de l’écriture comme l’apprentissage de la lecture s’effectue généralement à l’école maternelle et élémentaire.  En tant que rédacteur Web, je n’entends pas vous parler de l’apprentissage des lettres ou encore des règles de grammaire. En tant qu’écrivain public, je ne vais pas vous ennuyer en vous faisant écrire sous la dictée pour apprendre à faire un sans-faute et respecter l’orthographe ou à bien comprendre comment écrire une lettre de motivation. En tant que journaliste Web, je ne vous importunerai pas avec les compétences orthographiques ou encore avec les règles typographiques. En tant que biographe personnel, je ne vous noierai pas sous les conseils pour améliorer l’écriture en rêvant d’une écriture fluide. Apprendre à tenir son crayon n’est-il pas similaire pourtant au bon usage du clavier ? Vérifier l’orthographe n’est-il pas essentiel pour écrire des lettres ou pour écrire un livre ? Écrire manuellement (l’écriture manuscrite nous renvoie aux gestes de l’écriture bien au-delà des problèmes d’orthographe) ne diffère pas, dans les grandes finalités, de vouloir apprendre à bien écrire pour le Web.

Fautes de langage, fautes d’orthographe, Fautes d’accord, … comment écrire correctement ?

Oublions l’enseignement de l’écriture comme nous le concevons à l’école. Ne parlons pas plus des cours d’orthographe, qui ont traumatisé certains enfants, ou encore des dictionnaires ou même du Bescherelle pour vérifier la grammaire et la syntaxe. Concentrons-nous sur l’essentiel : qu’est-ce que signifie « savoir bien écrire » ?

Stylo, plume ou clavier, ... qu'est ce "bien écrire" ?
Stylo, plume ou clavier, … qu’est ce « bien écrire » ?

Et là, il nous faut distinguer l’écriture manuelle de celle résultant d’un de nos compagnons du quotidien : le clavier. Les gauchers comme les droitiers le savent bien : une belle écriture (manuelle) repose en bonne partie sur le tracé des lettres (le sens du tracé s’enseigne à l’école bien sûr mais résulte aussi d’une pratique régulière). Savoir former les lettres en majuscules comme en minuscules n’a aucun lien avec la capacité à écrire sans faire de fautes ni même avec la maitrise parfaite des règles de ponctuation, de grammaire ou de celles permettant de choisir entre l’accent aigu et l’accent grave ou encore le circonflexe. Le geste graphique disparait avec le clavier, et le traitement de texte remplace ainsi les cahiers d’écriture. Rédaction Web, écriture scolaire, écriture d’un livre, calligraphie, … tous ces modèles d’écriture reposent sur des compétences et des critères spécifiques. L’orthographe irréprochable peut faire partie de ces derniers, tout comme la présentation peut prendre le dessus. On ne demande pas à un texte d’être sans fautes et encore moins d’être le reflet de l’Académie Française. En revanche, on peut attendre d’une belle écriture, que le texte ne soit pas bourré de fautes d’orthographe (Ce problème d’orthographe dépasse selon-moi le nombre de fautes de français, mais englobe la faute de syntaxe, la conjugaison et l’accord du participe passé avec l’auxiliaire avoir (ah le traumatisme du COD et du COI), la ponctuation, ….).

 

Écriture : apprendre à rédiger, une exigence ou un besoin ?

Si on écarte les efforts pour apprendre à écrire et la graphie, le rédacteur « numérique » peut donc se concentrer sur sa capacité à écrire sans faute. Le geste d’écriture n’existant plus, le rédacteur ou la rédactrice peuvent se concentrer sur les difficultés de la Langue Française. (Les « grognons » insisteront aussi sur le choix des polices et le respect des règles de typographie).

 Pour certains, repérer les fautes ou trouver des fautes sera une habitude innée pour lutter contre cette « mauvaise écriture ». Erreurs de grammaire ou erreurs d’orthographe, cela permettra d’apprendre à se corriger, en apprenant ou réapprenant de nouvelles règles ou de nouvelles exceptions. Pour d’autres, le niveau orthographe les empêchera de prendre la plume (ou le clavier) mais pourra les conduire à faire appel à Eric Rédaction, écrivain public et biographe personnel.

    En recherche des prestations d'un écrivain public ?

    Pour d’autres encore, le correcteur orthographique sera suffisant pour éviter de faire des fautes, quand certains préféreront s’engager dans une nouvelle forme de formation pour apprendre l’écriture comme avec le projet Voltaire (Ce projet Voltaire ambitionne de permettre à chacun d’améliorer son orthographe).

    Toujours est-il que vouloir apprendre à écrire un texte bien orthographié représente une exigence individuelle mais aussi une marque de respect pour son ou ses lecteurs. Et c’est en cela que chacune et chacun peut avoir sa propre définition du « savoir bien écrire ».

     

    Et vous, plutôt écriture manuscrite ou recours au clavier et aux multiples correcteurs orthographiques ? Pour vous, l’orthographe, la conjugaison, la grammaire, …, sont-elles essentielles à cette capacité à bien écrire ?

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