L’écriture représente mon activité professionnelle mais aussi une passion dévorante. Aussi éviter les fautes d’orthographe apparaît être une de mes missions au quotidien. Alors comment améliorer son orthographe au fil du temps en y incluant la faute de syntaxe et la faute de grammaire ? Le tout sans laisser les clés aux correcteurs orthographiques. Eric Rédaction vous répond.

Respecter l’orthographe, un droit et un devoir pour tout professionnel de l’écriture !

Rien d’étonnant que je souhaite évoquer, avec vous, les questions liées à l’orthographe (et donc nécessairement aux fautes d’orthographe). En tant qu’écrivain public, vouloir   faire un sans faute s’impose comme une absolue nécessité. Comment pourrais-je prétendre vous aider et vous accompagner en donnant une mauvaise image de votre niveau orthographique ? En tant que rédacteur Web et Content manager, puis-je imaginer livrer des textes bourrés de fautes ? Entre le sans faute absolu (un idéal pour la langue française) et une ou deux erreurs d’orthographe, il y a un fossé, que le professionnel de l’écriture doit s’efforcer de combler. En tant que journaliste Web, puis-je espérer être lu sans connaître les règles d’orthographe (en incluant ici les règles de grammaire mais aussi de ponctuation) ? Passionné par l’écriture, qui représente bien plus qu’une activité professionnelle, je m’efforce d’exceller dans la maitrise des règles orthographiques et grammaticales.

Pourquoi écrire sans fautes s’impose comme une nécessité ?

S’il m’est difficile de lister exhaustivement toutes mes activités et donc mes prestations, la correction figure incontestablement en bonne place. Attention, si je propose à mes partenaires de corriger certains de leurs textes, je ne prétends aucunement concurrencer les correcteurs professionnels, dont la principale mission consiste à garantir la livraison d’un texte exempt de fautes. En tant que correcteur d’orthographe, je corrige les fautes commises (participe passé, conjugaison d’un verbe, accord du participe selon l’auxiliaire utilisé, confusion entre l’accent aigu et l’accent grave, mauvais usage du trait d’union ou de l’accent circonflexe, …) tout en veillant à la présentation du texte. Il s’agit autant d’une correction que d’une relecture, propice à la vérification du sens et de la présentation des idées. A quoi bon afficher une orthographe parfait quand le contenu laisse à désirer… On retrouve cette contradiction apparente s’agissant de l’écriture Web. (A quoi bon rédiger un texte optimisé SEO, si ce dernier n’ »apporte rien » aux lectrices et aux lecteurs ? ). Vouloir se débarrasser d’une orthographe approximative constitue donc un enjeu prioritaire pour un écrivain (au sens professionnel des écrits français).

Comment écrire sans fautes ? Quand la chasse à la faute d’orthographe est quotidienne !

Même si je peux me prévaloir d’une bonne orthographe, je ne prétends aucunement être irréprochable. Comme tout un chacun, je peux commettre des fautes d’orthographe, mais à chacune d’entre-elles, je vais tenter de progresser en français. Comment ? Pour commencer, je ne cède pas à la dangereuse tentation du correcteur orthographique installé aujourd’hui sur tout traitement de texte. Pour éviter les fautes, il faut avant tout les connaître. Relire un texte apparait être la première tape puisqu’on prend alors connaissance des propositions du correcteur orthographique. Il peut s’agir de fautes de français, de fautes grammaticales, d’erreur de ponctuation, … Dans tous les cas, apprendre l’orthographe (je regroupe ici les fautes de grammaire) demande des efforts. Le recours au Bescherelle et autres dictionnaires apparaît être la solution la plus efficace et la plus pertinente. Je vais y apprendre la bonne orthographe d’un mot invariable ou au contraire me surprendre en découvrant plusieurs orthographes. Je vais conforter mes connaissances sur les conjugaisons (l’emploi du conditionnel est souvent source d’erreurs ou de fautes) mais aussi sur les règles à appliquer pour les fautes d’accord (pluriel, accord en genre et en nombre, accord du participe passé avec ce sacré complément d’objet direct pour l’auxiliaire avoir, …).  Vérifier l’orthographe d’un mot reste relativement facile, retenir l’orthographe de ce même terme demande plus d’effort et l’assimiler implique une démarche plus rigoureuse encore. L’orthographe du mot concerné peut s’expliquer par des règles spécifiques, par l’étymologie, …

L’orthographe irréprochable, une finalité ultime vers laquelle Eric Rédaction s’efforce de tendre !

En matière d’orthographe mais aussi d’expression écrite, vouloir rédiger un texte sans faute ne consiste pas à avoir une reconnaissance officielle (la certification Voltaire en est un exemple) mais bien à être reconnu dans la pratique. Rédiger une lettre de motivation ou un article de blog consacré à un sujet ou à un autre sans faire des fautes constitue mon objectif. Si certains peuvent ressentir la nécessité de cours d’orthographe ou d’une remise à niveau, je suis, de mon côté, plus attaché à la veille active sur l’orthographe d’usage, qui peut modifier certaines règles établies. Dois-je évoquer ici ce que certains appellent la nouvelle orthographe ou encore m’interroger pour savoir si les fautes de style ou de tournures doivent être intégrées à cette écriture idéale ? N’est-ce pas plutôt le rôle de l’Académie Française ou de la nouvelle Cité Internationale de la Langue Française ? Inauguré en grandes pompes en cette fin octobre 2023, cette dernière a suscité bon nombre de débats (souvent vifs), parmi lesquels ceux liés aux difficultés en orthographe d’une partie de la population française.

« Les élèves de CM2 font 19,4 fautes sur une dictée classique de 10 lignes »

L’orthographe française serait-elle en danger comme le prédisent certains ? Pourtant les cours de Français ne concernent pas uniquement nos chères petites têtes blondes. La langue de Molière apparait ainsi être la 2^nde langue étrangère la plus enseignée à travers le monde (derrière l’anglais) et la 4^ème la plus utilisée sur Internet.  Parlée par 320 millions de personnes, la langue française est en 2023 la 5^ème langue la plus usitée dans le monde (Anglais, Chinois, Hindi et Espagnol). Vouloir écrire correctement et maîtriser l’orthographe a probablement conduit Emmanuel Macron, président de la République, à concrétiser cette ambition d’une cité dédie à notre langue.

Voilà donc pourquoi corriger une faute d’orthographe s’impose donc comme essentiel à mes yeux. Je ne parle pas des fautes d’inattention ni des erreurs de typographie (à ce sujet, selon vous, faut-il mettre des accents sur les majuscules, comme cela tend à se pratiquer aujourd’hui ?) mais bien des terminaisons de certains verbes pronominaux, des exceptions aux exceptions pour orthographier certains mots, de certains accents « muets et inutiles », … en d’autres termes de tous les pièges de la langue française. C’est à cette seule condition qu’il est, d’après moi, possible de s’améliorer et de réussir à écrire sans faire de fautes.

Et vous, votre niveau orthographe, vous l’évaluez à combien ? Utilisez-vous un des nombreux correcteurs d’orthographe ou aspirez-vous à une orthographe parfaite ? Pour vous, une mauvaise orthographe est-elle pénalisante et à quel point ? face à des problèmes d’orthographe, quels conseils donneriez-vous pour progresser en orthographe ?