Etes-vous déjà tombé sur la Toile sur un texte rédigé par vos soins et rendu public sur un autre site (sans votre accord bien évidemment) ? Si vous êtes un spécialiste de la rédaction web, cela vous est nécessairement arrivé tout comme cela se produit fréquemment dès lors que je surfe un peu sur la Toile.
Les avantages de la Toile en sont aussi les principaux défauts et cette liberté vantée partout tout le temps n’a pas la même valeur aux yeux de tous. Je ne vais pas écrire sur ces copies mais vous mettre en garde aujourd’hui sur les dangers de recourir à un tel danger.
Des textes uniques et originaux, une promesse sur le long terme
Passons sous silence le vol manifeste que représente une telle reproduction. Un client vous paie (cher selon lui et pas assez si le rédacteur émet son avis) et vous rédigez un texte spécialement conçu pour la Toile. Vous passez du temps à faire des recherches. Vous placez des balises sur des ancres optimisées, vous travaillez les mots clés et les règles SEO.
Vous livrez le texte et en 2 secondes, votre texte se retrouve sur une plateforme vendant le même type de produits. C’est donc un article copié, un duplicate content, le gros mot pris en horreur par Google. Le copieur croit avoir gagné le prix à payer (du texte) mais que perd-il vraiment.
Le duplicate content, un vol à ne jamais pratiquer
Il suffit maintenant de se mettre à la place de votre principal apporteur d’affaires : Google et les autres moteurs de recherche. Même si Google domine le marché, il reste attentif aux envies de ses clients (les Internautes). Le moteur de recherche souhaite donc apporter une réponse efficace à chaque requête. Aussi , l’algorithme évolue-t-il sans cesse pour tenir compte des innovations en la matière mais aussi pour apporter plus de confort à chaque internaute.
Donc ce moteur de recherche va crawler deux sites. Cette analyse va obligatoirement faire ressortir le Duplicate Content. Que va-t-il se passer ? Vous avez déjà vu un site d’un parfumeur vendre une copie de son parfum star. Ou alors Google est malin et évolue et il pénalise le site copiant le premier ou il n’arrive pas à le déterminer et il pénalise les deux sites.
Mais en règle générale, un site pratiquant le vol de textes le pratique à grande échelle et est donc décelé. Au bout du compte, le site coupable de duplicate content a économisé quelques dizaines d’euros pour un texte. A l’inverse, il perd la confiance de Google, qui ne risque pas de lui envoyer un traffic suffisant. Je vous laisse deviner ou est l’intérêt de chacun.
Le duplicate content, une obligation ?
Maintenant dans certains cas, le duplicate content peut répondre à vos attentes et à vos besoins. Vous lancez une boutique de vente en ligne de vêtements de sport ou de mode et il vous faut obligatoirement du contenu. Vous commencez et ne disposez pas des fonds nécessaires pour faire rédiger les milliers de fiches articles et les dizaines de descriptions de catégories et de familles de produits.
Alors oui dans ce cas-là, et au grand désespoir des rédacteurs web (il faut aussi penser à eux), le duplicate content devient un passage obligé. Et on retrouve ainsi des milliers de descriptions identiques, fournies gracieusement (c’est en tout cas ce qu’ils veulent vous faire croire) par les fournisseurs eux-mêmes. Les textes sont bien souvent sans âme et optimisés pour le compte des donneurs d’ordre (les fournisseurs eux-mêmes). Et inutile de vous préciser que dans bien des cas, leurs ambitions diffèrent diamétralement de vos propres objectifs.
Et vous, comment faites-vous pour rédiger ces milliers de fiches articles ?
Article intéressant. La création de contenu pour un site e-commerce passe en grande partie par la rédaction de fiches articles ou produits uniques et optimisées.
Comme mentionné dans l’article, on s’aperçoit bien souvent que les textes se retrouvent sur les sites des revendeurs ou des fournisseurs. Un outil intéressant pour vérifier cela: http://www.copyscape.com/.
Pour répondre à la question « Et vous, comment faites-vous pour rédiger ces milliers de fiches articles ? », je cible d’abord les produits principaux que le client souhaite mettre en avant sur son site. En fonction du temps et des moyens mis à disposition, on complète au fur et à mesure les descriptions des autres produits.
Bonjour Laurence,
Bien sur, c’est une façon de procéder. D’autres préfèrent ignorer les problèmes de copie (à mon avis sur le long terme, c’est pénalisant) et d’autres insistent sur la nécessité de régler ce problème en priorité. L’important est de le savoir et d’en informer les e-commerçants, qui restent maître de leur décision. Maintenant l’intégration d’un catalogue de plusieurs centaines de références ne peut pas se faire rapidement,t sans recourir à la copie des textes produits du fournisseur à moins d’avoir de très gros moyens…
Bonne journée
Eric