Nous essayons, semaine après semaine, de vous conseiller sur les bons usages de la rédaction web, et parfois nous vous présentons des perles trouvées ici ou là. Nous vous proposons une étude de cas bien réelle. Il ne s’agit pas de pointer du doigt l’auteur de cette lettre, dont nous ignorons tout mais de souligner à quel point, quelques fautes peuvent ruiner une réputation.
Nous avions évoqué au cours de l’été 2013 une plateforme de rédaction Web du nom d’Independent Publishing . Quelques mois plus tard, en avril 2014 pour être exact, la plateforme de rédaction décidait de mettre la clé sous la porte faute de résultats satisfaisants. Il fallait donc écrire à tous les rédacteurs web et rédactrices web pour leur annoncer cet échec.
Je vous livre le message reçu à l’époque par cette plateforme de rédaction web :
Cher Monsieur ERIC REDACTION
peu après Pâques, il faut vous donner une information très désolante:
Après l’exécution des missions actuelles, nous allons stopper notre plateforme de rédacteurs et l’activité commerciale d’Independent Publishing. Cette décision a été prise en dernière minute et elle est définitive. La raison est que malgré des chiffres d’affaires croissants depuis le début de l’année – et à cause des prix tombants sur le marché – notre modèle commerciale n’est pas rentable.
Nous voulons profiter de cette occasion pour vous remercier de votre fidélité, de votre engagement et de vos très bons articles dans les derniers mois ou même les dernières années. Pour cette raison, nous vous prions d’achever tous les missions en chantier – bien sûr, tous les textes seront régulièrement payés. Le dernier versement aura lieu le 30 avril 2014, s’il y aurait toujours du crédit impayé.
Votre équipe d’Independent Publishing
On comprend que l’équipe dirigeante de cette plateforme n’était pas française, et ils ont dû faire un mix entre la traduction automatique de Word (sic !!) et le mini dico français-anglais, reçu à l’entrée en 6ème ( re sic !). Certes, la plateforme fermait, et l’entreprise savait, qu’elle n’aurait plus de relation avec les destinataires de ce courrier électronique. Mais n’est-il pas mesquin pour une entreprise, censée promouvoir la rédaction de qualité, d’économiser quelques euros ?
Le pire dans tout cela réside qu’il ne s’agit que d’un exemple d’une entreprise, n’existant plus. Nous recevons aujourd’hui encore certains mails de cet acabit, et par charité nous ne les publions pas (charité ou peur des poursuites… :)), même si une rubrique « Lu sur la Toile et ailleurs » nous titille depuis un certain temps….
Et vous, avez-vous déjà reçu ce genre de mails ? N’hésitez pas à nous les envoyer pour rire ou pour s’énerver ?
Bonjour Eric,
Merci pour cet exemple édifiant. En effet, toute la crédibilité d’une entreprise repose sur la qualité de sa communication. Bonne journée !